Même au cours de la période de son évolution, l'univers n'est en lui-même qu'imagination. Il n'y a en fait qu'une seule Réalité éternelle et indivisible, et elle n'a ni commencement ni fin. Elle est au-delà du temps.
L’histoire se répète à travers les âges. (…) Dieu est tout, Dieu sait tout, Dieu fait tout. (…) Je vous dis, avec toute mon autorité divine, que vous et moi ne sommes pas nous, mais Un. (…) Il n’y a rien d’autre que Dieu.
La civilisation de la Nouvelle Humanité qui vient, ne sera pas animée de doctrines sèches et intellectuelles, mais de l’expérience spirituelle vivante. (…) Les formes, les cérémonies et les rites, les traditions et les conventions sont dans la plupart des cas des entraves au libre cours de la vie infinie. (…) Les forces de la débauche, de la haine et de la cupidité engendrent un chaos et des souffrances incalculables, mais ce qui sauve la nature humaine c’est que même au sein de forces perturbatrices, il existe toujours une certaine forme d’amour.
La force qui maintient l’âme individuelle enchainée à la roue des naissances et des morts, est la soif d’une existence séparée, qui conditionne une foule de désirs en rapport avec les objets et les existences du monde de la dualité. C’est pour parvenir à la satisfaction de ses désirs que l’égo-mental ne cesse de s’incarner.
Le but unique de la création est de rendre l’âme capable de jouir consciemment de l’état infini de l’Ame Universelle.
Même sur le chemin spirituel, l’âme n’est pas consciente d’elle-même ; elle est seulement consciente des mondes grossier, subtil et mental qui sont ses propres ombres illusoires.
Pour aimer Dieu comme Il devrait être aimé, nous devons vivre pour Dieu et mourir pour Dieu, sachant que le but de la vie est d’Aimer Dieu, et de Le trouver en soi car Il est notre être même.
Les drogues sont une illusion dans l’illusion.
Il est impossible de découvrir la valeur et les possibilités d’un type de méditation, quel qu’il soit, en se bornant à son étude théorique. Des conjonctures purement théoriques peuvent avoir certains résultats superficiels, mais elles ne parviennent jamais à pénétrer la véritable utilité d’une méditation.
Lorsque l’homme regorge de désirs terrestres, une abondante moisson de souffrance l’attend inéluctablement. Le désir engendre nécessairement la souffrance : telle est la loi.
Si vous vous abandonnez à moi de tout votre cœur comme celui qui, souffrant d’insomnie, s’abandonne soudain au sommeil sans peur de se perdre, alors vous m’obtiendrez. Le seul Renoncement Réel est celui par lequel on abandonne toute pensée et tout désir égoïste, tout en remplissant les devoirs de ce monde.
Le mariage ne peut apporter grand-chose s’il repose sur les mobiles limités d’une simple attirance sexuelle ou s’il est inspiré par des considérations qui, habituellement, relèvent du domaine des affaires.
Il doit être mené comme une véritable entreprise spirituelle, dont le but est de découvrir comment vivre la vie le mieux possible.
Le désir charnel est quelque chose de lourd alors que l'amour est léger. Le premier s'accompagne d'un rétrécissement de la vie, le second d'une expansion de l'être.
L’âme ne se connaît pas directement par elle-même, mais au moyen du corps physique.
Et puisque toute la connaissance qu’elle peut acquérir par le corps physique laisse supposer que celle-ci est le centre des activités, elle se prend pour le corps physique lequel n’est en fait que son instrument.
La valeur du mariage réside dans le fait qu’il est une école d’adaptation mutuelle et de sentiment d’union avec l’autre. Cependant seul l’amour divin peut amener l’Unité véritable ou la dissolution de la dualité, et celui-ci ne peut naître tant que subsiste la moindre trace de passion charnelle ou de désir dans le mental.
Le dernier lien ne tombe qu’avec la disparition du dernier désir. La liberté véritable apparaît donc lorsque le bien et le mal s’équilibrent et se fondent l’un l’autre, au point de ne plus laisser la possibilité d’un choix dû au désir du moi limité.
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